Turner et Venise, beaucoup de bruit...

Publié le par Chantal Robillard





 

 




 





Beaucoup de bruit pour rien ?

 

 

(exposition « Turner à Venise » au musée Correr)

 

 

 

 

 

 

Beaucoup de bruns

Beaucoup de brumes

 

 

 

Beaucoup de bruits

                         Beaucoup de bruines

 

 

 

Beaucoup de blancs cassés

                                    Beaucoup de bleus gris

 

 

 

 

         Beaucoup de barques bourrées

            Beaucoup de balancements

 

 

 

      Beaucoup de ballets nautiques
      Beaucoup de bassins bondés

 

 

Beaucoup de bluff ?

  Non, beaucoup de brillant.


 



 


 


 

© Chantal Robillard ( texte et photos)

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
E
Encore un bel exemple de comme la contrainte oulipienne est féconde, et, ici, pertinente.Bien que ce soit Turner qui est à la source, je trouve que ce poème est encore plus en résonnance avec la photo du haut qui l'illustre, cette Voga Longa scintillante.Merci, Chantal!
Répondre
C
<br /> ah, tes commentaires me font toujours tellement plaisir par leur pertinene et leur justesse ! comme tu l'auras remarqué je reprends certains poèmes pour ajuster<br /> mieux photos et texte, et revoir la mise en page, qui n'est pas toujours comme je le souhaiterais et comme l'est l'original tapuscrit. ce n'est pas toujours facile à rectifier, mais ce n'est pas<br /> déplaisant à faire.<br /> à vrai dire, s'il fallait nommer la contrainte utilisée ici, je serais bien en peine de le faire puisque je l'ai inventée ! c'est bien sûr une variante d'abécédaire, mais un peu trop compliquée<br /> pour lui donner un nom précis.<br /> <br /> <br />