la Fenice
la Fenice
(quatrains octosyllabiques où tourne l’or en quatr-ine gauchère)
Matinée à la Fenice,
On ne voit rien, On entend bien,
En fond de loge, au paradis,
Bonbonnière bleu ciel et or.
Lustre Venise verre et or,
Superbe plafond restauré.
Vient de mourir la Tebaldi* :
Une minute en silence…
On joue le roi de Lahore.
Ballets guerriers décomposés.
Gaie mise en scène, beaux décors,
Cariatides semi nues : stuc ?
Après le dernier entracte,
Rideau vert moucheté fleurs d’or,
J’ai enfin chaise au balcon.
Bien servi, Massenet : pas mal !
© Chantal Robillard
* poème écrit en décembre 2006
peu après la réouverture de la Fenice
peu après la réouverture de la Fenice